La colère : ennemie ou alliée ?

Nous associons souvent la colère à des tensions, des débordements ou des conflits.

Pourtant, ce n’est pas la colère elle-même qui pose problème, mais l’usage que nous faisons de l’énergie qu’elle génère.

La recherche en psychologie des émotions – notamment les travaux de Daniel Goleman sur l’intelligence émotionnelle – montre que cette énergie a une fonction adaptative :

- Elle mobilise nos ressources face à une situation perçue comme injuste ou menaçante,

- Elle signale un dépassement des limites,

- Elle pousse à agir, ou à provoquer un changement nécessaire.

C’est cette énergie qui peut devenir constructive ou destructrice, selon la manière dont elle est régulée.

- Lorsqu’elle s’exprime par l’agressivité, elle abîme les relations.

- Lorsqu’elle est canalisée avec assertivité, elle peut devenir un moteur et permettre la transformation.

Autrement dit, la clé n’est pas de « supprimer » la colère, mais d’apprendre à accueillir et rediriger l’énergie qu’elle contient.

Quand cette énergie devient disproportionnée, ou qu’elle se manifeste de manière répétée et blessante, il ne s’agit plus d’une régulation, mais d’un signal de déséquilibre émotionnel à écouter attentivement.

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Et si vos émotions deviennent source de souffrance, il est important d’en parler à un professionnel (médecin, psychologue…).